L’histoire de Madrid racontée en 3 mots
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(PRESQUE) UNE LÉGENDE: LES ROMAINS À MADRID (218 AV.J-C- 409 AP.J-C)
Pendant longtemps, Madrid a prétendu avoir un prestigieux passé mythologique ou, du moins, Romain. Aujourd’hui nous savons que les Romains n’ont installé sur le sol madrilène que quelques fermes, quelques villas de campagne et une auberge.
UN PETIT BOURG MÉDIÉVAL ARABE (PUIS CHRÉTIEN) (850 – 1516)
L’Emir (prince) de Cordoue Mohammed I (850-866) choisit de bâtir une forteresse d´fendant Tolède des attaques des Rois Chrétiens du Nord de la péninsule Deux siècles plus tard, la petite forteresse arabe (Mayrit) fut conquise par le roi chrétien Alfonso VI de Castille en 1083.
LE DOMAINE DE CHASSE PRÉFÉRÉ PAR L’EMPEREUR (1516 – 1556)
Charles V, Empereur d’Allemagne et Roi d’Espagne, avait une préférence secrète pour cette petite ville de Madrid à cause de l’énorme potentiel de ses forêts comme domaine de chasse. Il fit réformer le vieux château arabe, ainsi que le Palais de El Pardo, à fin d’y passer le plus de temps possible, alors que d’importants fonctionnaires achetaient ou construisaient de nouvelles maison dans la ville.
Philippe II cherchait une capitale permanente au centre de l’Espagne. Si Madrid a été choisie à la fin contre des villes telles que Tolède, Ségovie ou Avila, il en relève du fait que la ville manquait d’évêque et parce que la ville s’était montrée loyale à l’Empereur pendant les Guerre des Communautés.
Le fait est que le petit bourg grandit jusqu’à devenir une grande capitale où hommes politiques, fonctionnaires et diplomates travaillaient pour l’hégémonie mondiale, alors que des écrivains comme Cervantès et des artistes tels que Vélasquez se rendaient à Madrid pour gagner leur pain et se faire un nom.
PLATEFORME DE LA RÉFORME SOUS LES BOURBONS (1700– 1808)
Quand la nouvelle dynastie, les Bourbons, accédèrent au trône, l’Espagne n’était plus la puissance hégémonique de l’Europe. Néanmoins, les nouveaux rois ont essayé désespérément de récupérer l’ancienne position de l’Espagne à travers des réformes économiques et administratives ambitieuses. En conséquence, Madrid aussi a été transformé en une capitale plus efficace et embellie comme image de d’une nouvelle Espagne.
MADRID PERD SON EMPIRE (1808– 1823)
En 1808, Madrid es ocupada por las tropas de Napoleón. Fue la prueba más cruel de la extrema decadencia de España: nunca antes la capital había sido invadida por un ejército extranjero. Una revuelta popular estalla en Madrid. Pronto será sofocada, pero desencadena otros levantamientos en el resto del país, que finalmente recuperará la independencia con la ayuda de Wellington tras una guerra de cinco años contra los franceses. Una de las consecuencias de esta larga guerra será que una España exhausta se verá incapaz de frenar la Independencia de la América Hispana.
UNE COURT DÉCADENTE DE “VALSES ET INTRIGUES” (1823– 1931)
Ruinée par les Guerres Napoléonienne et Américaine, l’Espagne s’est trouvée du jour au lendemain un pays pauvre, économiquement retardé, sans poids ni prestige à l’extérieur. Le Palais Royal et l’Opéra sont devenus la “cour de récréation” d’une monarchie qui ne tenait même plus les rênes du pouvoir interne. Entre-temps, le Sénat, le Congrès, les baraques et les cafés sont devenus la scène de la vie politique pendant la longue marche de l’Espagne vers la démocratie.
LA RÉPUBLIQUE ET LA GUERRE CIVILE À MADRID (1931-39)
En 1931, la République est proclamée à Madrid, parmi des manifestations massives d’enthousiasme populaire. Cinq ans après, l’espoir de bien-être général est devenu amer, le gouvernement se trouve incapable de contrôler les extrémistes de droite comme de gauche, et la violence fait la une de tous les journaux. Un coup d’état militaire manque son objectif de faire tomber le gouvernement républicain en quelques jours: une Guerre Civil qui durera cinq ans vient de commencer.
Madrid restera dans les mains de la République jusqu’à la fin de la Guerre. Le front étant seulement à quelques kilomètres, la ville subit des bombardements et le manque de vivres, alors qu’une folie meurtrière de la part des gauchistes s’en prend aux voisins conservateur, dans une image macabrement symétrique de la terreur fasciste contre les gauchistes de l’autre côté de la ligne du front.
Madrid sous Franco (1939-1975)
La répression (dans le sens contraire) et la misère (à cause de l’isolement international) continuèrent lorsque Franco et ses forces nationalistes entrèrent dans la capitale. Dès 1955, un certain assouplissement du régime ouvrit la porte à l’aide internationale et le développement économique progressif se traduisit en rapide expansion urbaine. La transformation sociale commença dans les rues avec une imitation avide des mœurs observés à l’étranger ou importé par le nombre croissant de touristes étrangers.
Madrid libre (Depuis 1975)
Avec la démocratie, Madrid éclata d’activités politiques, sociales et culturelles frénétiques. La créativité artistique se développa surtout dans la culture populaire : photographie, cinéma et musique, qui atteint sa reconnaissance internationale avec des créateurs comme Pedro Almodóvar. Des décennies après, si le génie madrilène continue à traverser les frontières, les étrangers qui nous visitent s’étonnent toujours de la vitalité jour et nuit de la ville, de son sain hédonisme, de sa position d’avant-garde comme ville tolérante, de son caractère intégrateur, de son ambition pour être reconnue comme métropole moderne, avec Madrid Río et Madrid Central comme ses deux projets les plus emblématiques.